En période d’inflation énergétique, le bois apparaît comme LA source d’énergie privilégiée pour le chauffage domestique. Bien moins coûteux que les énergies habituelles telles que l’électricité, le gaz ou le fioul, le bois reste en effet une solution écologique tout autant qu’économique. Énergie biosourcée, il n’a qu’un impact modeste sur l’environnement et si sa combustion dégage du gaz carbonique, la gestion responsable des forêts qui l’ont produit ont permis en amont d’en absorber tout autant, voire davantage. Il faut ajouter que les appareils de chauffage au bois de dernière génération permettent de grosses économies en proposant un choix varié de solutions allant du poêle à granulés au bois traditionnel. Pour autant, comment s’y prendre pour bien maîtriser sa consommation de bois ?

Bien choisir son bois

Le premier réflexe lorsqu’il s’agit de choisir son bois, consiste à se tourner vers un professionnel de la vente de bois de chauffage, comme combustibles-gruchy.fr, qui saura vous conseiller au mieux et vous proposer des produits de qualité. Une rapide recherche sur internet vous donnera les adresses de fournisseurs à proximité de chez vous et vous indiqueront quelles sont leurs offres : bûches compressées à partir de copeaux de bois recyclés, bois densifié obtenu à partir de sciure et de résidus de scieries, bûches en provenance de forêts locales, etc. Souvenez-vous que la proximité permet de réduire les coûts de livraison et d’effectuer déjà une économie dès l’achat.

Par ailleurs, toutes les essences de bois ne sont pas équivalentes en ce qui concerne leur potentiel de combustion et leur pouvoir calorifère. Acheter du bois de chauffage nécessite une petite réflexion sur la qualité de celui-ci, d’où l’intérêt de recourir aux bons conseils d’un professionnel. Les bois qualifiés de « durs » sont réputés pour leur combustion et leurs qualités calorifiques. Il s'agit d'essences comme le frêne, le chêne, le hêtre, le merisier ou l’érable par exemple. Leur potentiel calorifère est sensiblement le même mais leur mode de combustion varie d’une essence à l'autre. Ainsi, le chêne produit des braises qui nourrissent le feu plus longtemps alors que le bouleau, de par sa structure feuilletée, s’enflamme très facilement mais brûle moins longtemps. Une essence particulièrement intéressante est celle du hêtre. C’est en effet un bois qui brûle longtemps, produit beaucoup de braises et fournit une bonne chaleur bien homogène.

Bien stocker son bois

Il est conseillé d’anticiper sur l’achat de son stock de bois car, souvent, le bois est encore un peu vert à la livraison et demande à sécher avant d’être utilisé afin d’assurer ainsi la meilleure combustion possible. Un stockage en extérieur sous abri, dans un endroit sec et ventilé, pendant une durée minimale de quelques mois est recommandé. Par ailleurs, se fournir hors saison de brulage permet habituellement d’obtenir des tarifs intéressants auprès des vendeurs.

La durée de conservation d’un stock de bois peut varier, mais en règle générale, un bois trop jeune produira beaucoup de fumée pour une combustion médiocre à cause de son humidité résiduelle, a contrario un bois trop vieux et très sec brûlera trop rapidement sans réellement « tenir le feu ». Si possible, la durée idéale pour un bon stockage se situe entre deux et trois ans.

Entretenir son installation

L’entretien régulier de l’installation de chauffage est une nécessité afin d’en optimiser le rendement. L’intervention d’un chauffagiste est ainsi requise au moins une fois par an pour vérifier l’usure et le bon fonctionnement de l’ensemble des organes de l’appareil de chauffage, poêle ou chaudière.

Le ramonage des installations et notamment des conduits d’évacuation est obligatoire. Sa fréquence dépend des collectivités et de leur règlementation mais en général, une intervention deux fois par an, dont une fois en période hors chauffage, est nécessaire. Celle-ci évitera les accidents dus à un conduit obturé et permettra également une meilleure combustion et donc des économies à terme.

Conseils pour économiser

Enfin, il est à noter que certaines aides existent, elles permettent aux ménages modestes de prendre en charge tout ou partie de la facture d’énergie.

C’est le cas du chèque énergie. Il s’agit d’un dispositif d’État dont le montant varie entre 48 et 227 €. Celui-ci est calculé en fonction du revenu fiscal et directement adressé aux foyers concernés.